Prenez soin de vous!

Dans ce diorama champêtre, comme je l'ai souhaité, doit apparaître une halle de marchandises indispensable au stockage de denrées et de colis ou à l'échange de toute autre fourniture.

Bien que j'avais déjà en tête des idées concernant le style de construction que j'allais adopter, quelques recherches sur la toile ont définitivement conforté la vision que j'avais du bâtiment et de son environnement.

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Comme à mon habitude, j'ouvre mon logiciel de dessin préféré. Quelques heures se passent et la halle "sort" au grand jour. Deux grammages de papier Canson sont utilisés:

	-	du 224 gr/m² pour les éléments durs comme les murs en crépis du bâtiment, les tuiles du toit, le bois pour les sous-pentes et les tours en pierres des portes et fenêtres.   Version imprimable		(cliquer sur l'image pour l'agrandir)
	-	du 125 gr/m² pour les éléments légers comme les coins de pierre des façades, les pierres du tour du quai et de l'escalier (à doubler obligatoirement pour renforcer la structure) et enfin les murs intérieurs de la bâtisse.   Version imprimable		(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Une couche de vernis acrylique mat TALENS AMSTERDAM (posée au pinceau) recouvre les impressions. Le but premier de l'opération: fixer l'encre des couleurs sur le papier. Le second: donner à l'ensemble un léger lavis qui apporte une petit cachet d'authenticité.

Après séchage (assez rapide), commence le découpage et l'évidage des quatre façades.

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Deuxième étape devenue coutumière, je m'occupe de la préparation des huisseries et autres tours de pierre qui seront mis en  place dans la foulée.

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Cela fait, la troisième étape est consacrée à la découpe et au collage de l'intérieur du bâtiment.

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Même opération pour les pierres du haut du sous-bassement et celles de trois des angles des façades. Le dernier angle est mis de côté et sera posé quand la bâtisse sera fermée. Il rendra du même fait la "couture" invisible.

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Mais avant, je prends les mesures du sol ainsi que du plafond. Je découpe l'un et l'autre dans le carton d'un cubi de vin.

Le sol (à droite sur la photo) aura un épaisseur double tandis que le plafond (à droite) aura une épaisseur simple. Attention à ne pas oublier les rainures (traits noirs sur la photo) qui serviront de guide pour les portes coulissantes.

A remarquer une perforation dans le sol qui permettra le passage de l'alimentation de l'éclairage du bâtiment.

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Le plafond reçoit une couche de vernis à ongle incolore et le sol une couche d'acrylique gris foncé d'abord et suivie par une couche d'acrylique blanc cassé.

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Après fermeture du bâtiment, mise en place de la dalle qui restera volontairement amovible pour le remplacement éventuel de la led. A remarquer que des cales de carton assureront la bonne hauteur du revêtement par rapport à l'ouverture des portes.

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Vient ensuite la pose du "plafond" qui, une fois collé, contribuera à la rigidité de l'ensemble.

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C'est au tour des portes coulissantes d'être découpées dans du balsa, rainurées pour figurer les planches qui les constituent et peintes avec un mélange d'acrylique dans un ton de vert un peu patiné par le temps.

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Traitement semblable pour les extrémités des auvents et les poutres. A noter que les poutres sont construites à partir d'allumettes.

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C'est le moment de confectionner la toiture pour couvrir le bâtiment. Comme à mon habitude, pour donner du relief à l'ensemble et avant le collage, je repasse les lignes verticales et ondulations horizontales à l'aide d'un stylo à bille dont la cartouche est vide et dont la grosseur est proche de celle de la ligne à graver (voir ici ).

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Tous les éléments sont prêts pour l'assemblage.

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De la colle, de la précision et surtout beaucoup de patience, voilà la halle terminée.

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Les photographies suivantes permettent d'apprécier les détails au niveau de la toiture: les poutres principales qui dépassent des pignons, les poutres secondaires et les extrémités des auvents ainsi que les planches de rives sculptées.

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A bientôt pour la seconde partie...

Achevons à présent la construction de ce bâtiment que j'ai un peu laissé de côté.

Je m'intéresse en premier lieu à peaufiner l'aspect extérieur de la bâtisse. J'y ajoute des descentes d'eau fabriquées dans du fil électrique 1.5 mm² et la cheminée bâtie avec du carton, un bout de paille (chalumeau) et un sequin. Le tout peint avec de l'acrylique gris neutre n°929 de chez Marabu suivi d'un lavis avec l'acrylique gris chaud n°705 de chez Campus.

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Et voilà le résultat une fois tous ces éléments mis en place.

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Après avoir imprimé sur une feuille de 160 gr/m² et posé au pinceau une couche de vernis acrylique mat TALENS AMSTERDAM, j'obtiens un document où on trouve les pierres pour le perron et le quai de la halle. Je découpe alors ces différents éléments.

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Une fois l'opération terminée, je commence par m'occuper du perron du bâtiment.

Les "pierres" du mur sont collées sur un support de carton (après que les joints aient été nervurés pour donner du relief). Le soutien interne est découpé à l'identique dans du papier 220 gr/m² en double épaisseur). La dalle est ceinte de sa bordure (bouts d'allumette colorés en acrylique blanc sur lesquels je passe un lavis d'acrylique noir)).

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		Débute l'assemblage proprement dit avec, pour commencer, la pose de bouts d'allumette en travers pour solidifier la structure. Le placement des marches et contre-marches en balsa suivent alors.
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Une fois le tout assemblé, voilà le résultat...

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Pour achever ce perron, une rambarde serait la bienvenue. Des bouts de fil de laiton habilement assemblés par collage et voilà...

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La pose d'une peinture brune Humbrol Enamel Matt 180 donnera l'impression de métal vétuste attaqué par la rouille. Quatre trous forés: un dans la première marche, un dans la dernière marche, deux autres dans la dalle de dessus, la rambarde peut prendre sa place.

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Il nous reste à nous intéresser au quai et à sa rampe d'accès.

Comme pour le perron, les "pierres" du mur sont collées sur un support de carton (après que les joints aient été nervurés pour donner du relief). Le carton qui renforce l'intérieur du quai doit être moins haut de son épaisseur par rapport à la hauteur du muret pour qu'en finalité la dalle externe, un fois mise en position, vienne affleurer à la surface.

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Je passe alors à la mise en place des bordures de pierre (bouts d'allumettes) sur tout le pourtour du quai. Une fois peintes avec de l'acrylique blanc et patinées avec un léger lavis d'acrylique noir, elle seront du plus bel effet.

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Un morceau de papier abrasif (n° 240) découpé aux dimensions de la surface (de préférence d'une seule pièce) donnera un aspect granuleux au sol du quai.

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Enfin, deux couches de peinture acrylique beige (gris chaud n°705 de chez Campus) sur le papier abrasif donnera parfaitement l'illusion du gravier habituellement utilisé sur ce genre de sol.

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L'ensemble est maintenant complet. Voici deux vues de la mise en place provisoire de l'ensemble des éléments. Qu'en pensez-vous?

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Lors de notre découverte de T-TRAK (voir ici), il a été précisé qu'il s'agissait d'un concept modulaire normé à deux voies. Cette norme est indispensable si l'on souhaite connecter des modules ensemble bien qu'ils proviennent d'horizons et de concepteurs différents.

Je ne passerai en revue ici que les modules les plus courants.

Commençons par le plus petit d'entre eux le module droit simple. A l'origine, un module simple avait pour largeur 308mm et pour profondeur 210mm. La surface utile était dès lors proche d'une feuille A4 (297mm x 210mm). Le standard australien a amené la profondeur à 300mm. Quand à la hauteur du module, elle doit être de 70mm mais doit pouvoir varier jusqu'à 100mm. Il est à noter que le fond est optionnel mais, s'il existe, il doit respecter les mesures données du moins en ce qui concerne la hauteur au-dessus du plateau.
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		Les voies possèdent une longueur de 310 mm et respectent des contraintes de placement sur le plateau de 308mm de large: la voie la plus rapprochée doit se situer à 38 mm du bord avant, les deux semelles ballastées des voies doivent être distantes de 8 mm. La largeur de la voie (ballast compris) étant de 25 mm, l'entraxe des voies est de 12,5 + 8 + 12,5 = 33 mm. Remarquons que Kato à lui-même adopté un entraxe de 33mm pour ses voies doubles.
		N.B.:	A l'origine, les semelles étaient collées l'une contre l'autre ce qui ramenait l'entraxe à 25 mm. Une telle configuration ne permettait que la circulation d'engins courts pour éviter que les convois en se croisant ne se touchent dans les courbes. Les Américains étant habitués à faire circuler que des engins longs, il fallait donc espacer les deux lignes ferrées.
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Il est essentiel que ces mesures soient respectées aux extrémités droite et gauche d'un module pour permettre la connexion aux modules adjacents.

Le standard T-TRAK est vraiment fait pour l'utilisation aisée des coupures de voies Kato Unitrack® (tous multiples de 62 mm pour les rails droits). Ainsi, pour un module simple, on utilise...

2 x Kato 20-040 (62 mm) et 2 x Kato 20-000 (248 mm) ou 2 x Kato 20-010 (186 mm) et 2 x Kato 20-020 (124 mm)

Si on souhaite que le module soit électriquement autonome, il faut préférer la configuration 2 x Kato 20-041 (62 mm) et 2 x Kato 20-000 (248 mm). La référence 20-041 a la même longueur que la 20-040 mais possède un connecteur électrique sous la voie.

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Comme déjà ressenti au préalable, quels que soient les coupures de voies utilisées pour un module droit simple, la longueur totale obtenue est de 310 mm. La largeur du module étant de 308 mm, on a bien 2 mm de trop qui sont répartis en 1 mm à gauche et 1 mm à droite.  Il y a donc un espace de 1 + 1 = 2 mm entre deux modules adjacents ce qui facilite la séparation des modules au démontage de la composition ferroviaire. Ce "flottement" de 2mm est rencontré pour tous les modules.
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		Sur base même du concept T-TRAK,  les modules sont souvent conçus et réalisés par des personnes de provenance tout à fait distinctes, aux sensibilités différentes et au niveau du savoir-faire parfois très éloignés les uns des autres. Cela a pour conséquence que les ambiances et les paysages ne se raccordent pas toujours. Ainsi, sur la photo, les modules centraux sont parfaitement accordés entre eux mais les deux extrêmes dénotent au niveau de l'atmosphère générale. Et encore ici nous sommes dans un exemple qui "passe bien". Il y a pire.
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Les deux points soulevés ci-dessus pourraient être vus, par certains puristes et modélistes pointilleux, comme des désavantages rédhibitoires de T-TRAK. Cependant, il faut admettre que la disparité entre des modules se retrouvent dans d'autres standards comme celui des "Modules Juniors" (voir ici) ou d'autres comme les modules "Scénic" (voir ici) qui eux atténuent le choc du "changement de décor" par un diviseur de scène.

Voici un tableau reprenant l'ensemble des modules courants du standard T-TRAK, leurs dimensions en mm (LxPxH), les coupures de voie utilisées (avec optimisation des quantités).

Type de module	Dimensions	Coupures de voie KATO Unitrack
Module Droit Simple	308mm x 300mm x 70mm	Kato 20-040 + Kato 20-000 //  Kato 20-000 + Kato 20-040  ou   Kato 20-010 + Kato 20-020 //  Kato 20-020 + Kato 20-010  ou   Kato 20-041 + Kato 20-000 // Kato 20-000 + Kato 20-041 (si volonté d'un module autonome électriquement)
Module Droit Double	618mm x 300mm x 70mm	Kato 20-020 + 2 Kato 20-000 //  2 Kato 20-000 + Kato 20-020  ou   Kato 20-041 + Kato 20-040 + 2 Kato 20-000 // 2 Kato 20-000 + Kato 20-040 + Kato 20-041 (si volonté d'un module autonome électriquement)
Module Droit Triple	928mm x 300mm x 70mm	Kato 20-010 + 3 Kato 20-000 //  3 Kato 20-000 + Kato 20-010  ou   Kato 20-041 + Kato 20-020 + 3 Kato 20-000 // 3 Kato 20-000 + Kato 20-020 + Kato 20-041 (si volonté d'un module autonome électriquement)
Module Coin Externe	365mm x 365mm x 70mm	2 Kato 20-120 // 2 Kato 20-110
Module Embout ou Capsule	365mm x 732mm x 70mm	4 Kato 20-120 // 4 Kato 20-110
Module Coin Interne	Si 300mm de profondeur standard de module, inclus dans un carré de 555mm de côté. A adapter pour les autres profondeurs. Hauteur 70mm.	Kato 20-130 + 2 Kato 20-121 + Kato 20-130 //  2 Kato 20-121 + 2 Kato 20-111 + 2 Kato 20-121  ou   Kato 20-120 + Kato 20-071 + Kato 20-120 //  Kato 20-110 + Kato 20-071 + Kato 20-110
Légende:                    //                signifie ligne de coupures de voie Kato arrière parallèle à la ligne de coupures de voie Kato avant par rapport au schéma.

N.B.:		Pour chacun des modules rencontrés, la distance la plus courte d'une ligne de voie au bord le plus proche est toujours de 38mm.
		On trouve également des modules droits quadruples qui font 1238mm x 300mm x 70mm. Personnellement, je me pose la question de savoir si l'on n'est pas alors à la limite dimensionnelle du concept modulaire T-TRAK et qu'il est préférable de remplacer ce module par deux modules doubles.
		La profondeur reprise dans le tableau de 300mm est la mesure standard la plus souvent rencontrée mais en pratique, la profondeur peut varier de 210mm à 365mm. Cependant il faut admettre que dans la configuration minimale de l'ovale, les modules de grandes profondeurs se toucheront et empêcheront la pose d'un fond de décor. C'est pour cette raison qu'une profondeur de 345mm me semble une limite raisonnable.

Pour ceux qui souhaitent aller plus loin...

		Site web du T-TRAK Australien
		Vous pouvez trouver la version française du guide ici... (une traduction de votre serviteur avec l'aimable autorisation de leurs auteurs)
		Site web de T-TRAK International
		Le site a été récemment réorganisé et les pages traitant de T-TRAK un peu modiifées. J'avais traduit les pages concernant T-TRAK de la version précédente du site...   (avec l'aimable autorisation de NTRAK)
		Site web " Le Manuel non officiel du T-TRAK "
		Site " T-TRAK Wikidot "

Le plateau du module double est maintenant terminé (voir "Un premier module") et prêt à être équipé.

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Avant de fixer la voie, il faut penser à son alimentation. Un trou est ainsi percé dans le plateau pour permettre le passage des fils conducteurs qui apportent le courant aux voies par l'intermédiaire des éclisses. La méthode adoptée est la même pour la deuxième ligne de voies du module.

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Remarque:

KATO Unitrack offre également, aux modélistes, une voie d'alimentation sous la référence 20-041...

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	(cliquer sur l'image pour l'agrandir)		... le connecteur (gris) se branche sous le ballast ce qui le rend totalement invisible et permet, là aussi, le passage des fils à travers le plateau.
Dès lors me direz-vous, pourquoi avoir choisi le système d'alimentation par les éclisses? La réponse est simple: "C'est celui que j'avais en ma possession et donc je m'en suis servi."

Dans l'article "Aiguillages... Power ou Non Power", nous avons vu que des réglages de configuration pouvaient être opérés par le déplacement de vis logées dans la semelle de l'aiguillage. Si ce dernier est fixé sur le plateau, les vis deviennent inaccessibles et, par conséquent, il nous est impossible de modifier la configuration de la déviation qui devient "figée".

Personnellement, je suis contre les montages irréversibles en général. Pour ne pas devoir faire face à cet état de fait, en plus du perçage d'un trou pour le passage du câble d'alimentation de l'aiguille, j'ai pratiqué deux ouvertures correspondant aux emplacements des vis permettant ainsi toutes les modifications futures éventuelles par le dessous du module.

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L'opération terminée, les premières voies et aiguillages sont fixés sur le plan de roulement en utilisant les gabarits que j'ai imaginés et confectionnés (voir "Des gabarits pour aligner les voies").

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Il faut bien le reconnaître, les voies Kato Unitrak ont un petit défaut rendu nécessaire en partie par la grosseur du système de clipsage au niveau des éclisses: la hauteur du ballast qui est intégré à la voie est assez conséquente. Si cette problématique n'est pas gênante dans le cas d'un réseau US où le ballastage se fait généralement assez haut, il faut à coup sûr "diminuer" cette hauteur si on souhaite donner à l'ensemble du diorama une allure plus "européenne". On est obligé de surélever les abords des voies de part et d'autre du ballast.

J'ai en ma possession un rouleau de liège d'isolation (une matière avec laquelle j'aime travailler) de 2mm d'épaisseur qui fera parfaitement l'affaire et "enterrera" efficacement les voies.

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Pour les lignes droites, la prise des mesures et le tracé sur le liège ne posent pas de problème. Pour les surfaces arrondies, il me fallait trouver un moyen de tirer un gabarit de l'endroit à couvrir. Comment faire pour prendre des mesures précises si les voies maintenant fixées sont devenues inamovibles?

Le papier aluminium est une aide appréciable. Sous la pression des doigts, il épouse parfaitement la courbure souhaitée. Il suffit ensuite de découper la feuille d'alu selon la trace apparue. Poser la forme obtenue sur le liège, reproduire le contour au plus juste et ensuite découper le support. Quelques ajustements ici et là aux ciseaux, il reste à coller la surface de liège sur le plateau à l'emplacement auquel elle est destinée.

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Dans l'ensemble, le résultat est plus que satisfaisant...

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Avant de revenir vers vous, il ne me reste plus qu'à continuer le travail dans la même voie (si je puis dire lol).

Cependant avant, il est bon de connaître les endroits où viendront s'implanter les différents bâtiments du diorama et de ce fait, avoir une bonne idée de leurs dimensions.

A bientôt!